On dit souvent qu’il s’agit de la cadence des débuts du cinéma. En réalité, le tournage se faisant à la manivelle, c’est l’énergie ou les choix de l’opérateur qui fixait cette cadence. Un peu trop faible pour la persistance rétinienne Persistance rétinienne C’est la capacité ou défaut de l’œil à conserver une image vue superposée aux images que l’on est en train de voir.
Elle est plus forte et plus longue si l’image observée est lumineuse. Ceci est dû en partie au temps de traitement biochimique du signal optique. , à cette cadence l’œil perçoit le passage d’une image à l’autre. Cela provoquait un effet de scintillement de l’image

En principe, c’est la fréquence courante au cinéma, lorsque le film est sur pellicule

C’est la norme en vidéo. Pour combattre les effets de scintillement, l’image vidéo télévisuelle a été construite sur la base de deux ½ images entrelacées (lignes paires / lignes impaires).
Le chef d’orchestre, choisi a été le courant alternatif qui, dans toute l’Europe, a une fréquence de 50 Hz (1 Hz = une vibration par seconde) et qui constitue ainsi une horloge de référence parfaite.
50 ½ images par seconde (soit 25 images /s par seconde) est donc un rythme idéal, proche de celui du cinéma et commun aux Européens (au moins).

Si au moment de la fabrication d’un produit audiovisuel on accélère la fréquence d’image au tournage, on obtiendra, lors d’une diffusion à vitesse normale un effet de ralenti. (On obtiendra de même un effet d’accélération si on opère inversement)